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30/08/2015

30 août 1915

Une nouvelle réjouissante vient de nous être communiquée :
il serait question de permissions possibles ; il serait accordé un départ de 5 % de l’effectif ; 45 hommes sont partis ce matin, dit-on, on a commencé par les classes les plus anciennes et qui ont le plus de présence au front.
Je vous reparlerai dans huit jours de ce que je puis espérer ; néanmoins ce voyage n‘est pas imminent. 

prochaine note: 31 août

29/08/2015

29 août 1915

Nous faisons en tranchée de 2ème ligne des travaux de défense importants et nous y subissons aussi un très fort bombardement car l’ennemi ne veut pas nous laisser accomplir notre tâche.

prochaine note: 30 août

28/08/2015

28 août 1915

Me voici remonté précipitamment en tranchée ; repos plus court qu’on ne l’avait espéré. Les chaleurs sont lourdes, le travail pour les hommes est pénible ; j’ai du temps à moi en les surveillant et j’en profite pour vous écrire. Le séjour en tranchée est particulièrement dur à cause de la grande chaleur et naturellement du manque total d’hygiène.

prochaine note: 29 août

24/08/2015

24 août 1915

J’ai reçu hier une nouvelle : figure-toi qu’ainsi que tu le prévoyais, Chauveau est descendu du nord vers l’est et me dit qu’il est à 2 km du Four de Paris ; mais respectueux des consignes il ne me donne aucune indication et cependant me dit son désir de me retrouver. Je vais me mettre en mouvement pour tâcher de le rejoindre.
Je crois à une grande action de notre part pour soulager les Russes ; les Allemands viennent d’être battus dans le golfe de Riga d’une façon magistrale ; peut-être que nous allons assister à un juste retour de la fortune des armes.

prochaine note: 28 août

22/08/2015

22 août 1915

Nous retournons au repos à la Thibaudette où nous étions déjà il y a six jours.

prochaine note: 24 août

20/08/2015

20 août 1915

Mon poste est assez bien situé en pleine forêt ; nous occupons un véritable petit fortin d’où nous sortons dans les moments d’accalmie pour prendre un peu d’exercice et que nous réintégrons souvent rapidement au pas de gymnastique, poursuivis par les obus de 105 mm.
A cet endroit, l’ennemi ne bombarde qu’avec cette artillerie et l’obus de 105 vous flanque à terre un chêne de 40 centimètres de diamètre d’un seul coup. Aussi, je ne tiens pas à faire le chêne, n’ayant pas la résistance (même approchante) de ce roi de la forêt.
Les nuits sont terriblement bruyantes, mais je m’y suis fait et quand je ne suis pas de quart, je dors très bien malgré ce tonnerre. A mon retour, ma chère belle-maman pourra laisser tomber une pile d’assiettes sans m’éveiller lorsque je ferai ma sieste.

prochaine note: 22 août